L’Algérie a entamé sa campagne vaccinale avec le Spoutnik-V alors que son efficacité est mise en doute et sa compatibilité avec les préceptes islamiques contestée.
Au sein de la population, le scepticisme est de rigueur dès l’annonce de l’arrivée du premier lot, le 28 janvier. Le Premier ministre Abdelaziz Djerad se fait donc injecter le produit devant les caméras au lendemain du lancement de la campagne de vaccination contre le Covid-19, entamée symboliquement dans la wilaya de Blida, premier foyer de la pandémie, le 30 janvier.
La veille, la Commission des fatwas, un organe consultatif religieux, a décrété que « les vaccins disponibles ne contiennent pas de composants interdits par la charia [loi islamique] ».