Lors d’une conférence de presse, les avocats d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, ont affirmé que le juge en charge de l’affaire a sauvé Mame Mbaye Niang, ancien ministre. Selon eux, des irrégularités dans la procédure ont été commises, notamment concernant la plainte déposée.
Violation de l’article 619-3 du Code de procédure pénale
Les avocats de Sonko soulignent que le Procureur lui-même a délivré la citation à Sonko, violant ainsi l’article 619-3 du Code de procédure pénale. Cet article stipule que « Dans le cas d’injure ou diffamation envers les fonctionnaires publics, les dépositaires ou agents de l’autorité publique AUTRES QUE LES MINISTRES, et envers les citoyens chargés d’un service ou d’un mandat public, la poursuite aura lieu soit sur leur plainte, soit d’office sur la plainte du ministère dont ils relèvent ».
Rôle du parquet et conséquences pour la procédure
D’après les avocats de Sonko, le parquet n’aurait pas dû se substituer à la partie civile ayant le statut de ministre pour mener les poursuites contre Sonko. Le juge Keita aurait refusé la plaidoirie des avocats de Sonko, sauvant ainsi Mame Mbaye Niang, car la procédure aurait pu être annulée pour vice de forme.
