Le dialogue a démarré, jeudi dernier, sur le projet des termes référence avec les partis qui ont répondu à l’appel du président de la République mais sans le Pds de Me Wade, le Pastef de Ousmane Sonko et Taxawu Sénégal de Khalifa Sall.
Sommes-nous au terme des suspicions, des contestation ou autres tensions post-électorales ? Les partisans du dialogue, réunis autour du ministre de l’Intérieur, le souhaitent, qui vont amender les proposés termes de référence et proposer leurs amendements, au plus tard, ce 15 mai.
Evaluer le dernier scrutin, discuter du fichier électoral, affiner les modalités d’organisation des élections locales, fixer les modalités du statut du chef de l’opposition, entre autres questions dignes d’intérêt et retenues d’accord partie, seront au menu des hôtes de Aly Ngouille Ndiaye.
Objection, ont crié libéraux et Khalifistes qui brandissent la révision du procès de Karim Wade et la libération de Khalifa Sall, rappelant au Président Sall sa promesse d’amnistier ces deux personnalités.
Répondre au dialogue et poser ses conditions ou préalables n’est pas capituler ou tout accepter.
L’aile radicale de l’opposition va-t-elle édulcorer son intransigeance ? Y aura-t-il restauration de la confiance, au delà du ‘’Livre Blanc’’ de Idy2019 et autres dossiers juridico-politiques, pour la validation des TDR ?
Que le pouvoir et l’opposition gagent de respecter les consensus, pour que des prochaines étapes du dialogue, notamment ces 16 et 28 mai, sortent des décisions d’autorité.
Dégager les termes de référence sera la voie du salut, afin que les voix convergent pour institutionnaliser le dialogue politique.