Facebook a décidé de supprimer la vidéo présidentielle. Une première. Guy Rosen, vice-président de Facebook en charge de l’intégrité de la plateforme, explique : « Nous prenons des mesures d’urgence appropriées, y compris le retrait de la vidéo du président Trump, qui contribue au risque de violences au lieu de le diminuer. »
Twitter a aussi supprimé la vidéo et, c’est inédit pour une personnalité de ce type, a bloqué le compte de Donald Trump pour 12 heures. Une punition numérique comme pour ceux qui diffusaient des images violentes lors de l’assaut contre le Capitole. Une heure plus tard, Facebook annonçait bloquer également le compte du président américain pour 24 heures. Même chose pour Instagram et YouTube.
Depuis quelques temps, on retrouve des traces de Donald Trump sur des réseaux sociaux plus confidentiels. En colère contre Facebook et Twitter, fâché contre Fox News, le président sortant apprécie particulièrement un réseau social, moins connu et au nom français : il s’intitule « Parler ».
L’application a été téléchargée plus de trois millions de fois sur les boutiques en ligne depuis l’élection présidentielle. Un réseau social radical avec moins de modération que les autres. Même chose pour NewsMax, site Internet et télé ultra-conservateur qui a les faveurs de Trump. Des médias beaucoup moins puissants que Facebook et Twitter dont il ne peut se passer vu leur audience. Un « je t’aime moi non plus » qui n’est vraiment pas près de s’arrêter.