Elles accompagnent les femmes enceintes, les nouveau-nés, les mères et les familles, au cours de la phase la plus cruciale de leur vie. Elles, ce sont les sages-femmes. D’autant plus qu’elles ont pour rôle primordial de garantir le respect de certains droits les plus élémentaires, en permettant aux femmes de mener à bien leur grossesse et leur accouchement, ainsi qu’en prodiguant des soins essentiels aux bébés.
Un travail qui n’est pas de tout repos, surtout en ce mois de ramadan, selon Marième Sy Dieng et Ndèye Aïssatou Ndoye. Ces sages-femmes d’Etat expliquent : «Certes, c’est un métier comme les autres, mais c’est un peu plus difficile, particulièrement avec nos sœurs qui sont en salle d’accouchement, du fait que cela requiert une force physique, de l’endurance. Surtout en cette période où il y a beaucoup de naissances. C’est assez dur.»
En effet, ces «héroïnes» supportent tant bien que mal. Marième Sy Dieng d’indiquer que le plus pénible, réside également du côté des patientes, car il subsiste quelques réticences. «Elles pensent que le fait d’être à jeun ne rime pas avec les examens, notamment quand on a affaire avec les parties intimes. Elles pensent que cela peut rompre le jeûne», a-t-elle soutenu.
Toutefois, elle déclare qu’elle les rassure tant bien que mal. Puisque, relève-t-elle, il n’y a rien qui gêne le travail