Même après sa destitution du pouvoir, la Cour pénale internationale est plus que jamais intéressée par le dossier Omar El-Béchir.
Les juges de la chambre d’appel de la CPI ont signifié à la Jordanie qu’elle a manqué à ses obligations en n’arrêtant pas l’ancien Président en 2017.
« La chambre d’appel a constaté qu’en ne procédant pas à l’arrestation et au déferrement de monsieur El-Béchir, alors que ce dernier n’avait droit à aucune immunité, la Jordanie a empêché le tribunal d’exercer un pouvoir important et une fonction fondamentale », rappelle le juge Chile Eboe-Osuji.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis 2009 pour les crimes commis au Darfour, Human Right Watch a appelé la CPI à s’auto-saisir de son cas, rapporte africanews.com.