VIOLENCE FAITE AUX FEMMES,LA PIRE DES LÂCHETÉS

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Beaucoup de gens sont convaincus que le monde est de plus en plus violent il sombre dans le chaos,il y a plus de conflits sur terre.
Mais le constat est que les guerres et les conflits tuent de moins en moins par rapport aux genres de violences entre les hommes dans tous les pays de ce monde ici bas.
Le Sénégal ne peut échapper à un tel fléau. Les violences les plus inquiétantes dans nos pays sont celles physiques,sexuelles faites aux femmes,sans compter l’harcelement sexuel qui est presque devenu une règle.

Durant l’année 2017 environ 87.000 femmes ont été tuées intentionnellement dont plus de la moitié (58%)par leur conjoint ou des membres de la famille ou des proches. Chaque jour 137 femmes sont tuées environ par un proche. Plus de 50% des trafics d’êtres humains sont des femmes. Les filles représentent trois sur quatre du trafic d’enfants. Cette violence n’épargne pas les 650 millions de femmes et de filles dans le monde mariées avant l’âge de 18 ans.

C’est chez nous en Afrique de l’ouest et Centrale que cette pratique néfaste est plus répandue. 200 millions de femmes et de filles subissent des mutilations génitales féminines dans 30 pays. Les rapports sexuels forcés 15 millions d’adolescents en subissent.

Le Sénégal notre pays bat les records de violence faites aux femmes,le Sénégal désormais tue ses femmes. Les prisons pour les femmes dans les maisons ne font que donner plus de moyens à cette race de bandits qui ne cessent d’abuser de la faiblesse des femmes. Les femmes sénégalaises sont elles condamnées à souffrir dans le silence et dans l’anonymat ?

Une jeune fille vient d’être violée, puis tuée à Tambacounda. Cette fois ci encore le viol n’a pas ciblé uniquement le corps,une vie encore violée s’est envolée. Un autre acte qui soulève une fois de plus une émotion, une rage collectives.

Espérons que l’enquête soit diligentée très rapidement pour finir sur l’arrestation de l’auteur qui sera suivie d’un procès et une condamnation exemplaires.

Une fois de plus les sociologues, les activistes, les représentants de la société civile,les leaders politiques, les intellectuels doivent être mis à contribution pour renverser définitivement la donne.

Une fille que l’on trouve chez ses parents qu’on viole, qu’on tue voilà qui prouve que les hommes ne cessent de vouloir s’octroyer des droits de ces faibles créatures de Dieu.

« Il existe une vérité universelle applicable à tous les pays,cultures et communautés:la violence à l’égard des femmes n’est jamais acceptable jamais excusable,jamais tolérable »disait Ban-Ki-Moon.

Agissons pendant qu’il est temps avant que les bizarreries de notre temps ne banalisent cette ignoniminie.

Djibril Sene membre de la cellule républicaine d’information et de communication (CRIC)